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LA RÉVÉRENCE

Après Les pieds tanqués, La Révérence est une nouvelle fiction passionnante de Philippe Chuyen. Du théâtre politique solide et documenté qui, en exhumant le passé, nous donne toutes les cartes pour comprendre le présent. 

Si l’année 1968 fut marquée par la révolte de la jeunesse, elle fut aussi le prélude d’un grand chambardement politique. L’année qui suivit, De Gaulle quittait le pouvoir en démissionnant de son poste de Président de la République : il tirait sa révérence politique avant de tirer, quelques mois plus tard, sa révérence parmi les vivants. Récit d’un homme face à son destin, stupéfait d’un monde qu’il ne maîtrise plus, le spectacle nous plonge dans les tout derniers jours de ce fameux mois de mai, lors d’un secret voyage à Baden‑Baden en Allemagne, dans les contradictions et les enjeux de la dernière convulsion révolutionnaire que la France ait connue. Sur le plateau, on fait parler l’homme De Gaulle, lors de son entretien secret avec le Général Massu, lors d’échanges avec son épouse, son aide de camp, Georges Pompidou ou encore Daniel Cohn-Bendit en invité surprise. Construite finement, à partir de témoignages réels, la dramaturgie explore la motivation profonde du Général au moment de sa « disparition ». L’équipe d’Artscénicum interprète avec brio tous les personnages clés de ce moment historique, nous plongeant, soutenus par les musiques et vidéos d’époque, en plein cœur de la débâcle historique de 68.

La Révérence – ANNULÉ

Si l’année 1968 fut mraquée par la révolte de la jeunesse, elle fut aussi le prélude d’un grand chambardement politique. L’année qui suivit, De Gaulle quittait le pouvoir en démissionnant de son poste de Président de la République : il tirait sa révérence politique avant de tirer, quelques mois plus tard, sa révérence parmi les vivants. Récit d’un homme face à son destin, stupéfait d’un monde qu’il ne maîtrise plus, le spectacle nous plonge dans les tout derniers jours de ce fameux mois de mai, lors d’un secret voyage à Baden‑Baden en Allemagne, dans les contradictions et les enjeux de la dernière convulsion révolutionnaire que la France ait connue. Sur le plateau, on fait parler l’homme De Gaulle, lors de son entretien secret avec le Général Massu, lors d’échanges avec son épouse, son aide de camp, Georges Pompidou ou encore Daniel Cohn-Bendit en invité surprise. Construite finement, à partir de témoignages réels, la dramaturgie explore la motivation profonde du Général au moment de sa « disparition ». L’équipe d’Artscénicum interprète avec brio tous les personnages clés de ce moment historique, nous plongeant, soutenus par les musiques et vidéos d’époque, en plein cœur de la débâcle historique de 68.

LES PIEDS TANQUÉS

Un terrain de pétanque, quelque part dans le Midi. Une partie se joue là, entre quatre hommes : Loule, un Provençal « de souche » ; M. Blanc, parisien fraîchement installé ; Yaya, français d’origine algérienne ; et Zé, un Pied Noir. L’enjeu ne se situe évidemment pas uniquement autour du cochonnet. La question de l’identité de chacun s’imposant vite au cœur des conversations. Le terme pétanque vient des mots de l’occitan provençal « pè » (pied) et « tanca » (pieu), donnant en français régional l’expression « jouer à pés tanqués », c’est-à-dire avec les pieds joints et ancrés dans le sol. Voilà donc un théâtre bien à propos pour aborder ces questions d’enracinement et de déracinement vécues par chacun de nos protagonistes. Au fil du jeu, on apprendra peu à peu qu’ils ont tous une blessure secrète, un lien filial et intime avec la guerre d’Algérie. Ils s’opposeront, se ligueront, livreront leur vérité… Ils auront cependant à cœur de finir cette partie, sur ce terrain qui les rassemble et les unit. Une pièce où s’entrechoquent tout autant les boules et les mémoires, la profondeur des propos et l’humour, ingrédient probable de l’assurance du vivre ensemble.