S’il a toujours le cheveu en bataille, l’allure débonnaire et l’œil malicieux, Thierry Romanens que nous avons reçu sur nos rives à l’occasion de la sortie de ses deux albums précédents, Les saisons du paradis et Le doigt, amorce un nouveau virage dans sa carrière. Son dernier opus, Je m’appelle Romanens, créé avec de nouveaux musiciens et un nouveau parolier interroge sur l’intimité et se décline à fleur de peau.
Les paroles de cet album, que l’on pourrait appeler « L’album de la maturité » ont été écrites par Fabien Tharin. « Jusqu’à ce que Fabien m’apporte des textes, précise Thierry Rorpanens, je pétouillais, je n’étais pas satisfait de ce que j’écrivais. (…) Voilà six ans qu’on se scrute et qu’on sait tout l’un de l’autre. On a refait mille fois le monde jusqu’au bout de la nuit. Il m’a cerné, a pris des ressentis à mon insu. Je me sens comme un Dutronc qui a trouvé son Lanzmann ! Sans lui, jamais je ne me serais lâché comme ça. (…) Ma patte à moi est dans la couleur. J’ai composé la moitié des musiques et surtout je me suis attaché aux arrangements, à la mise en place. Je suis très content de cet album, de son parcours, des musiciens. Grâce à cette nouvelle aventure, je me suis libéré… des complexes, de l’idée de succès. Il y a des illusions qu’on range et des rêves qui se renforcent.«
Thierry Romanens
Je m'appelle Romanens
Distribution
Thierry Romanens : chant, guitare acoustique, mandoline Trio Format A3 : Patrick Dufresne : batterie Alexis Gfeffer : clavier Fabien Sevilla : contrebasse |