Guitariste, chanteur, poète, Hubert-Félix Thiéfaine signe depuis quatre décennies un répertoire à part : épique, onirique, érotique… L’occasion est belle de revenir sur la carrière intègre et glorieuse d’un électron libre de la chanson française.
Voilà une belle brassée d’années qu’il promène son éternelle silhouette affûtée dans son jean noir… En 1978, Hubert-Félix Thiéfaine sortait en toute discrétion son premier enregistrement. 43 ans plus tard, il reste l’un des artistes majeurs, incontournables, du paysage musical français. Artiste populaire même : plus de 170 chansons, 5 millions d’albums vendus, des milliers de concerts, 2 Victoires de la Musique. Reprenant sa guitare et son harmonica, accompagné par quatre de ses fidèles musiciens, le rocker au verbe surréaliste, adepte des chemins de traverse, revient sur scène dans une formule acoustique. Au programme de ce tour de chant, des arrangements épurés et une setlist faisant la part belle aux classiques intemporels comme à certains joyaux méconnus : Alligators 427, La fille du coupeur de joints, La Ruelle des morts, parmi les plus mémorables. Un écrin intimiste, propice à la sublimation de son œuvre, plus universelle et poétique que jamais.
Devenu à la fois artiste maudit, héritier de Ferré et Dylan, chroniqueur bluesymental, il poursuit, imperturbable, son œuvre au noir lardée de textes énigmatiques, entre Lautréamont et la Beat Generation, mélangeant sexe, mort et rock’n’roll, jeux de mots et cadavres exquis. De l’amour, de l’art et du cochon. – Rolling Stone
