The Hunch

Distribution

Présenté par Hauser Orkater

Résumé

Triomphe des Hollandais à Bordeaux : les Hauser Orkater après avoir joué deux cent cinquante fois La Bosse, dans leur pays, à Londres et à Rome, y ont donné les trois ultimes représentations de The Hunch. Déroulement de tableaux aux couleurs acides, jeux de clowns blêmes, d’enfants pervers qui grimacent la gentillesse, et avec un petit sourire, une peur retenue, en désignant du doigt les faux-semblants. Un enchainement de drôleries acerbes portées en avant par les rythmes et les éclats d’un orchestre rock.
Colette GODARD, Le Monde

Ils sont douze venus de Hollande, ils s’appellent les Hauser Orkater, Hauser du nom de l’un d’entre eux, Orkater, car ils composent un orchestre et qu’ils sont en même temps des sens de théâtre. Ils ont un aspect presque inquiétant de teddy boys aux cheveux gominés, de punks à la chevelure hérissée, décolorée, passée au henné. Leur spectacle s’appelle THE HUNCH (La Bosse), peut-être parce que l’un d’entre eux, un pianiste prodigieux comédien, porte un gilet qui lui donne une allure difforme de Richard III. À Bordeaux, ils jouaient en français, et chantaient en anglais et en hollandais. The Hunch est un show musical entrecoupé d’entrées clownesques, qui navigue entre la provocation, l’insolite à la limite de l’inquiétude et de très beaux moments poétiques liés à la musique. Il déchaine un rire dévastateur. Apparemment incohérent, le spectacle garde une logique interne imposée par un meneur de jeu qui vient de loin en loin proférer à la face du public des déclarations du style : « Je voudrais toute la journée débiter des histoires interminables, si ennuyeuses que j’en aurais moi-même la nausée… ». Les entrées clownesques sont d’effarants duos comiques pour la plupart, un numéro de strip-tease violent d’un travesti qui s’affronte avec son pianiste, un numéro de séduction raté entre une jambe et l’homme à séduire, une scène où des écrans de couleur s’entrecroisent pour laisser la place à de plus petits éléments, jusqu’à l’infiniment petit, ne dissimulant plus que le visage du comédien et dévoilant la nudité de son corps. De beaux moment musicaux viennent aérer et mettre un terme à l’hilarité déchainée dans le public, tout particulièrement un impressionnant numéro de percussions éxécuté magistra-lement par l’ensemble de la compagnie, qui constitue le tableau final. Acide, déconcertant, hilarant, ce spectacle de Hauser Orkater, venu pour la première fois en France sur l’invitation de Sigma, atteint une dimension de folie presque subversive.
Edith RAPPOPORT, France Nouvelle

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