De la Terre vers le Ciel, de l’amour humain à l’amour mystique, l’Orchestre des Pays de Savoie et les voix de l’ensemble Spirito – Choeurs et Solistes de Lyon se mêlent et déploient un éventail de climats musicaux.
Au départ, les Liebeslieder Walzer de Brahms – tendres, sensuels, joyeux ou délicieusement sentimentaux – déroulent leurs mélodies au charme inépuisable dans la transposition pour cordes du violoniste Friedrich Hermann, contemporain du compositeur. Puis s’élève, porté par deux voix ductiles étroitement enlacées, le bouleversant Stabat Mater de Pergolèse, dernière œuvre de sa trop courte vie. L’Espérance et la Foi illuminent les Trois petites liturgies de la Présence Divine d’Olivier Messiaen, œuvre composée sur ses propres textes de 1943 à 1945. L’œuvre fût immédiatement populaire et l’est toujours. Evoquant la Présence de Dieu en nous, en Lui-même et au monde, Antienne, Cantique et Psalmodies sont d’un mysticisme simple, scandés par les voix de femmes à l’unisson, puis suspendus dans une lumière irréelle, jusqu’à d’irrésistibles envols, nimbés de joie fervente.
Johannes Brahms (1833-1897) Liebeslieder Walzer, opus 52, version pour orchestre à cordes de Friedrich Hermann (1869)
Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) Stabat Mater pour soprano, mezzo-soprano pour orchestre (1736)
Olivier Messiaen (1908-1992) Trois liturgies de la Présence Divine (1944)