Un tempérament de feu, une voix sublime, une passion à fleur de peau et une présence envoûtante sur scène ; Mônica Passos est une diva. Brésilienne aux mille talents, elle offre une vision enthousiaste et extravertie des diversités musicales de son pays.
Originaire de Sao Paulo, Mônica Passos porte son Brésil comme une flamme, le chante comme un cri, le murmure comme un sortilège. Insolente, exubérante et drôle, elle se réclame à la fois du Sergent Pepper, des Beatles, de la bossa nova, de Janis Joplin et d’Ella Fitzgerald. Qu’elle s’approprie les chansons de grands compositeurs tels Veloso, Gil, Buarque, Nascimento… ou qu’elle délivre ses propres poèmes, elle les parfume de sa sensualité tendre et épicée.
Dans Banzo, son quatrième album elle évoque le « banzo », cette dépression fatale qui frappait les esclaves quand ils arrivaient au Brésil depuis l’Afrique, entassés durant trois mois dans les navires négriers ; beaucoup alors se jetaient à l’eau pour tenter de regagner leur pays à la nage… Ceux qui ont fait le Brésil sont ceux qui ont dépassé le « banzo ». Grâce à quoi ? À la musique.
Ni complètement bossa, ni totalement nova ou même samba, ce nouveau disque ressemble à la chanteuse. Personnel et attachant, il l’impose comme une artiste incontournable. Cette fois-ci, j’avais envie de partager avec vous mon Brésil intérieur ; essentiel créatif, intime et joyeux. Une palette de ce que le Brésil a produit de plus beau, du connu au plus obscur ; agrémenté de compositions originales.
Mônica Passos
Distribution
Mônica Passos : chant Jean-Philippe Crespin : guitare Edmundo Carneiro : percussions, chœur Julio Goncalves : percussions Marcelo Né, Cavaquinho : guitare |