Créatrice toujours en verve, Emilie Valantin a cette fois-ci décidé de régler ses comptes avec les femmes… Et d’expliquer : Malgré les raisonnements et l’éducation, il y a des choses que je déteste irrémédiablement dans la femme. Avec lucidité, elle s’interroge sur l’irritation que lui inspirent les femmes nanties et « libérées » de nos sociétés occidentales, qui cultivent le culte de la modernité et se retrouvent entravées par la puissance des apparences.
À partir d’un montage drôle et grinçant de textes choisis pour leur pertinence, leur impertinence, leur misogynie ou leur humour, le spectacle, au fil d’anecdotes piquantes, parle des mille facettes de la femme d’aujourd’hui et d’hier. On parcourt le temps et l’espace comme pour mieux pénétrer la société. Les thèmes se succèdent, de la liberté sexuelle à la place de la mère, des relations dans le couple à la vie des guenons. Dans un décor de crinolines, légères de transparence et de rondeurs, sur de belles notes de harpe, trente marionnettes sont mises en mouvement. Et comme toujours avec cette compagnie, minutie, souci du détail, ingénieuse imagination et virtuosité se conjuguent pour servir le sens.
Merci pour elles
Distribution
Théâtre du Fust Montage de textes, mise en scène et marionnettes : Emilie Valantin Textes : Oéhénault, Rudyard Kipling, Roberto Arlt, Louise Perrière, Antoine Guigues et Emilie Valantin Avec : Jean Sclavis et Emilie Valantin Musique : Isabelle Olivier, harpiste Scénographie : Nicolas Valantin Lumière : Gilles Richard |