Manu Dibango

Pour fêter ses cinquante ans de carrière, le saxophoniste africain Manu Dibango renoue avec les airs de sa jeunesse en nous offrant un hommage solaire et tendre au clarinettiste Sydney Bechet. Avec finesse, Manu Dibango évite le piège de la comparaison et interprète à sa façon les plus grands succès des dernières années de la vie du Nouvel Orléanais. Une manière aussi d’affirmer ses affinités avec une musique festive qui lui correspond à merveille.

Dès son plus jeune âge Manu Dibango est initié à la musique et au gospel par sa mère. C’est en France, à partir de 1949, qu’il apprend à jouer de plusieurs instruments. C’est aussi à cette époque qu’il découvre le jazz avec Louis Armstrong et Sydney Bechet qui deviendront ses idoles. Symbole de l’émergence de la musique world et ambassadeur de l’éclosion de l’acid-jazz, visionnaire et avant-gardiste, il demeure l’un des exemples du métissage parfait entre les différents continents.