Un retour au pays de ses ancêtres où, adolescent, il découvre le doudouk, a décidé de la carrière de Lévon Minassian. Cette étrange flûte semble née pour chanter, pleurer l’humaine douleur au-delà des frontières. Ses sonorités plaintives évoquent l’âme du peuple arménien vieille de trois mille ans. Perspicacité et travail acharné offrent aujourd’hui à Lévon Minassian une reconnaissance que ses ascendants n’auraient pas reniée. Il apporte de nouvelles couleurs aux sonorités mélancoliques inhérentes au répertoire traditionnel. Remarqué par la profession dès 1985, c’est en 1992 qu’il est sollicité par Peter Gabriel pour participer à son album Us puis pour ouvrir en solo les concerts de sa tournée mondiale Secret world live tour. Un coup de projecteur qui va faire de Minassian un doudoukiste très prisé des grands noms de la variété (Charles Aznavour, Patrick Fiori, Hélène Segara, Christophe Maé, Daniel Lavoie) ainsi que des personnalités de la world music (Sting, I Muvrini, Simon Emerson, Manu Katche). Le concert qu’il nous propose ce soir s’inscrit dans les manifestations qui célèbreront, tout au long de l’année 2015, l’anniversaire du centenaire du génocide Arménien.
Lévon Minassian
Le murmure des vents
Distribution
Lévon Minassian : doudouk Roselyne Minassian : chant Jean-Pierre Nergararian : kamantcha Pedro Aledo : guitare Kelly Martins : présentatrice Jacques Vincensini : doudouk bourdon Michèle Lubicz : doudouk 2 et voix Anahid Der Bogossian : piano Serge Arribas : clavier Mise en scène : Lévon Minassian |