Dans le secret de leur atelier-laboratoire, les Frères Choum, musiciens-inventeurs, conçoivent des « machines sonores ». Hommage à l’époque incandescente du constructivisme.
Machine après machine, nos savants fous travaillent d’arrache-pied pour réaliser leur « invention révolutionnaire », celle qui leur apportera la gloire, en repoussant les limites de l’art musical, le « Robot-Trompettiste ». Sorte de stakhanoviste musical et concrétisation du prolétaire soviétique idéal, ce robot devrait jouer plus vite, plus aigu et plus fort que n’importe quel musicien humain. Mais tout ne se déroulera pas exactement comme ils l’avaient prévu… Plus proche de Buster Keaton ou des Marx Brothers que des Frères Lumière, les loufoques Frères Choum nous attendrissent par la fragilité de leur personnalité, de leurs inventions et par leur douce folie créatrice… Sur scène, les Frères Choum, comédiens-musiciens incarnent cette folie douce par l’utilisation de mélodies slaves, bruits mécaniques des machines sonores et onomatopées. Qui a dit que seule la mélodie codée en partitions signifiait la musique ?