Quand le mensonge, et surtout le remords de l’avoir prononcé, prennent toute la place… Un corps à corps s’engage pour s’en débarrasser, enfin.
C’est l’histoire d’une petite fille qui a menti, un soir, à table. En entrant dans sa chambre, elle retrouve son mensonge sous la forme d’un rond rouge. Au fil des jours, ce rond va gonfler, se multiplier, envahir son espace, allant jusqu’à l’empêcher de bien respirer. Nous suivons le point de vue de cette petite fille, nous plongeons dans son espace mental où un petit grain de sable va devenir une montagne. C’est une immersion dans son monde intérieur, dans son obsession tournoyante pleine de champignons vénéneux, de rêves, d’hallucinations, de cauchemars. De scènes du quotidien répétées en représentations oniriques, le mouvement tour à tour saccadé, fluide et acrobatique, traduit cette lutte intérieure avec un mensonge dont on ne saura pas un traître-mot. Ça se joue au corps à corps entre elle et lui, mais ça pourrait se jouer entre tous les menteurs et tous les mensonges du monde…