LE DEUIL SIED À ELECTRE

Distribution

Trilogie RETOUR / TRAQUÉS / HANTÉS
D'Eugène O'NEILL
THÉATRE des QUARTIERS d'IVRY
Mise en scène : Stuart SEIDE

Résumé

Eugène Glastone O’Neill a fondé le drame moderne aux Etats-Unis. Il a arraché le théâtre aux intrigues sentimentales, qui faisait les délices d’un public imbu d’optimisme et avide de distractions, pour lui donner une dimension tragique et une « américanité » qu’exprime alors vigoureusement le roman et que sa propre descendance (Arthur Miller, Tennessee Williams) allait cultiver. Pourtant O’Neill a été durement condamné par des critiques comme Mary McCarthy, Eric Bentley ou Robert Brustein. Les quelques trente-cinq pièces d’Eugène O’Neill sont profondément pessimistes. Elles illustrent presque constamment l’échec, qui, pour un Américain, est la tragédie même. O’Neill est né le 16 octobre 1888, à Broadway, dans le sérail. Son père, James O’Neill, une idole du mélodrame des années 1880, a joué pendant seize ans le rôle du comte dans Le Comte de Monte-Cristo et le jeune homme parcourra, avec ce père fantasque, presque tous les Etats du pays et acquerra ainsi les connaissances techniques de l’art dramatique.

LE DEUIL SIED À ELECTRE : Retour de la guerre de Troie, Agamemnon est assassiné par sa femme Clytemnestre et l’amant de celle-ci Eghiste ; ses enfants Electre et Oreste, la première poussant le second, vengent le crime dans le sang ; à leur tour, ils doivent subir la malédiction des Atrides. Changement de décor : retour de la guerre de Sécession, le général Ezra Mannon est empoisonné par sa femme Christine, maîtresse d’un Mannon bâtard ; ses enfants Lavinia et Orin, l’une poussant l’autre, exécutent l’amant, ce qui provoque le suicide de leur mère ; ils n’échapperont pas à la malédiction des Mannon.

LE METTEUR EN SCÈNE Stuart Seide, le metteur en scène de Le deuil sied à Electre, a déjà monté : — en janvier 1974, Traus et Cressida, de Shakespeare, au théâtre de l’École normale supérieure ; reprise au théâtre national de Chaillot ; — en janvier 1975, Dommage qu’elle soit une Putain, de John Ford, au théâtre des quartiers d’Ivry ; reprise au théâtre de la Tempête-Cartoucherie ; tournée en France ; tournage pour TF1 en février 1976 ; — en octobre 1976, Mesure pour Mesure, de Shakespeare, au théâtre de la Tempête-Cartoucherie ; — en janvier 1976, Moby Dick, de Herman Melville, au théâtre de la Tempête-Cartoucherie ; — En décembre 1078, La Vie est un songe, de Calderon au théâtre de la Tempête-Cartoucherie ; tournée en France.

LA CRITIQUE « On ne massacre jamais si bien qu’à l’intérieur des familles, ni de façon si inexpiable ; la tragédie fonctionne là-dessus depuis les Grecs. Ajoutons-y le sens du péché, le puritanisme et la Bible et nous voilà passés d’Eschyle à O’Neill… La dimension tragique, Stuart Seide a su la rendre avec une grande maîtrise dans ce spectacle suberbe. Avec ce mélange de violence, de rituel, de lyrisme au couteau, qui caractérisent son style, il conduit pendant trois heures un pervers cérémonial d’exorcisme auquel les morts résistent obstinément ; une cérémonie à laquelle ne manque même pas cette légère mise à distance qu’opère par instant l’humour… ».
Gilles Sandier, Le Matin

< Événement précédent
Événement suivant >

PARTAGER SUR LES RÉSEAUX

Partagez vos archives !

Vous avez des photos, un programme, une affiche de cet événement ? Partagez vos souvenirs, nous les rajouterons sur cette page.

Trilogie RETOUR / TRAQUÉS / HANTÉS <br> D'Eugène O'NEILL<br> THÉATRE des QUARTIERS d'IVRY<br> Mise en scène : Stuart SEIDELE DEUIL SIED À ELECTRE