Cest sûr, ces quatre Haut-Savoyards là n’auraient pas fait tache dans le tableau, celui d’un bar à gringos du genre brûlant de n’importe quelle banlieue sud américaine. À les voir se déchaîner sur le plateau, à les écouter électriser un latino-rock de bonne vieille facture, on se replonge dans ces vieux films des 70’s où l’action se traîne dans un bouge crasseux de la Pampa. parmi les âmes qui y (sur)vivent, au fond de la salle, trois ou quatre énervés du carafond, pondus de-je-ne-sais-où, qui par leurs accords incontrôlés arrivent à ressusciter une floppée venue ici-bas entre deux mousses. se vautrer dans la draguouille d’un samedi soir moite. Nos souvenirs évaporés indiquent que la Smala se nourrit d’accordéon, de guitares flamenco, de percus et d’une basse/batterie des plus infaillibles.
À surveiller de très près.