Rock fusion. Pas encore des vieux de la vieille, mais quand même. Cela fait plus de dix ans que le trio Kama, presque annécien, bourlingue sur les routes de la région, de l’hexagone, et du monde. Des concerts donnés en Suisse, Hollande, Belgique et Russie l’attestent. Et si Kama ne vous dit rien, précisons qu’il n’y a pas si longtemps, les garçons s’appelaient Kamasutra Boys. Du rock qui bouge, dirait l’autre. Un rock vivant aux accents rauques, où se croisent métal, fusion et jazz. Repérées, même, une ou deux pointes de rap et de reggae. Deux guitares, deux voix, une batterie, une touche de sample. Efficace. On l’atteste.