Hermann est un road-movie qui nous conduit du Sud au Nord de la France en passant par la Russie et la Pologne, révélant la profondeur des êtres et la force de l’amour.
Par un beau matin, les pompiers déposent un jeune homme égaré au service de neurologie d’un hôpital du Sud de la France : Hermann ne se souvient plus de rien, hormis quelques mots de russe et le prénom d’une femme qu’il dit rechercher désespérément : Olia. Cette femme n’est autre que l’épouse de Daniel Streiberg, le directeur de l’hôpital, qui a effectivement aimé passionnément un jeune homme du nom de Boris Hermann vingt ans plus tôt. La vie d’Olia bascule, son couple si bien installé implose. Elle perd à son tour la raison et sera retrouvée, délirante et esseulée, sur une route de Pologne. Rapatriée et internée en France, elle s’enferme dans la cécité et l’attente du retour de Boris, à nouveau disparu. Jusqu’à l’incroyable nouveau retour, 13 ans plus tard…
Gilles Granouillet a imaginé avec Hermann une histoire qui mêle romantisme des amours qui se font, se défont, se refont, et véritable enquête qui nous tient en haleine et bouscule toute rationalité scientifique. Hermann est une pièce qui raconte le réel foudroyé par l’absolu. Un absolu qui se déprend des frontières, des limites, du temps et de la mémoire, et entraîne les êtres dans son maelström.