L’art du geste à son apogée. Celui du jongleur, précis, mathématique, et celui du danseur, souple, élégant. Dessinant leur chemin dans l’espace, quatre jongleurs et quatre danseurs de ballet de la compagnie Gandini Juggling se partagent la scène.
4×4 : Architectures éphémères est une ode à cette croisée des chemins, une gracieuse chorégraphie de corps et de balles, au rythme de la musique épurée et subtile de Nimrod Borenstein jouée en direct par un jeune quintette à cordes. Avec poésie ou humour (so British !), Gandini Juggling offre des tableaux qui s’enchaînent selon l’objet de jonglage et le nombre d’artistes impliqués. Aux cercles et autres figures que les jongleurs tracent dans l’espace répondent les arabesques des danseurs. Et dans l’ombre des quilles et des anneaux, un fragment de corps apparaît, le geste est repris, redoublé, partagé. Une mise en miroir des corps, des objets et des notes d’une virtuosité extrême et d’une poésie rarement égalée. L’alchimie inédite est créée, pour une véritable célébration de l’instant présent, nous emportant dans une spirale ascendante de finesse et d’esthétisme.
Le rendu global est saisissant et fabuleusement réussi : nous sommes comme face à un grand et superbe ballet de personnes et d’objets. (…) un sublime moment entre danse et jonglage. – Le Progrès