Entre mélodies soignées et lyrisme assumé, Feu! Chatterton occupe une place à part sur la scène pop hexagonale. Les guitares et claviers s’inspirent du rock progressif des 70’s, fusionnent jazz et électro. Sur scène, danse et transe font le reste.
Ce feu a tout enseveli… En trois albums, le quintette parisien a révolutionné à sa façon le paysage rock français, incarnant ce renouveau attendu, ce p’tit courant d’air salutaire. Il faut dire que les garçons ont éveillé nos sens. Déjà le nom du groupe, emprunté à celui du poète anglais Thomas Chatterton, suicidé en 1770, auparavant célébré en chanson par Serge Gainsbourg et Alain Bashung, entre autres références tutélaires. Puis le style, l’élégance, l’étincelle. Dans une gestuelle lettrée au lyrisme assumé, guitares et claviers dignement hérités du rock progressif des années 70, sans mégoter sur quelques pointes électro engageantes, accueillent un chanteur incandescent, magnétique, à la voix grave et meurtrie. Un brin théâtral, il offre à certains de ses textes une ampleur captivante.
FEU! CHATTERTON
Distribution
Clément Doumic : guitare et clavier Arthur Teboul : chant Raphaël de Pressigny : batterie Antoine Wilson : basse Sébastien Wolf : guitare, clavier |