Fawzi Al-Aiedy – L’Oriental Jazz

Si les Mille et une nuits étaient revisitées, un jour, par Rimbaud et Bartok, Fawzi Al-Aiedy en serait sans conteste le guide le mieux inspiré ! Pour suivre ce guide, il suffirait alors d’imaginer la belle Schéhérazade habillée par le duo Cardin/Azzedine Alaïa, et filmée par Godard, dans les jardins de l’Alhambra… Vous n’y êtes pas ?
Alors il ne vous reste plus qu’à écouter Fawzi Al-Aiedy. À entrer dans son univers musical. À capter une à une les volutes (é)mouvantes ou guillerettes de sa voix. À vous laisser prendre dans ses toiles d’arabesques, traitées au cor anglais et au luth. Sur un canevas de contrebasse, de percussions et de saxophone mêlés.
Chez cet artiste accompli, la musique devient ainsi l’art de métisser les sons d’une manière agréable à l’esprit et au corps.

Et Salah Guemriche, journaliste et écrivain, de conclure : « Et, puisqu’il faut absolument tout vous dire : ce Fawzi-là n’est qu’un autre djinn-musicien échappé, voilà 37 ans, de la lampe d’un Aladin cosmique« .