Au fil d’une trentaine de pièces réalisées à ce jour, Catherine Diverrès invente sa propre langue, une danse extrême, d’une grande puissance, qui entre en résonance avec les grands bouleversements de la vie, dialogue avec les poètes, et réfléchit avec les philosophes. Elle illustre avec Echo une danse aux multiples visages, attachants, troublants.
« Une scène épurée, mais très dansée, où se dégage quelque chose de tellurique. »
La chorégraphe Catherine Diverrès a choisi un espace de jeu élémentaire pour parler de la mémoire, du ressenti. Créé pour la première fois en 2003, mais en constante évolution depuis, Écho est un itinéraire à travers quatre pièces mythiques de son répertoire. Agencés selon une progression rythmique, les passages privilégient la musicalité des corps : de brefs solos s’entrelacent aux duos, aux trios, que de plus longues séquences d’ensemble harmonisent. Écho se partage comme un ensemble de partitions ouvertes : des portés, des trajectoires vives striant l’espace en diagonales lumineuses, des envols effarés de corps dispersés en mouvements singuliers. Toutes les palettes du temps palpitent sur le plateau qui se transforme par vagues, se teinte de différentes couleurs, varie selon les émotions et les états traversés. Ce voyage intérieur célèbre la danse, sa langue et sa mémoire.
Des corps à corps virils, énergiques et puissants. Une danse mystique et tourmentée, ironique et bouleversante. De cette œuvre restent des images fulgurantes et suspendues. Un choc. – OUEST FRANCE