Après La Scaphandrière la saison dernière, Olivier Letellier nous présente cette année une histoire atypique qui aborde, avec sensibilité, délicatesse et une surprenante modernité, de grands sujets de société.
Oh Boy ! raconte l’histoire simple et bouleversante d’une fratrie, et de « Bart » que rien ne prédisposait à devoir assumer une famille tombée du ciel.
Ce conte moderne interroge une société en mouvement et aborde avec force et humour les sujets délicats de la maladie ou l’adoption, avec en filigrane les questions de la normalité ou de la quête des origines.
La scaphandrière mêle dispositif interactif, théâtre, image et conte est né de la rencontre entre trois compagnies : celle de l’écrivain Daniel Danis, connu pour ses textes à la langue forte ; celle d’Olivier Letellier défrichant avec imagination le théâtre en direction du jeune public (Molière Jeune Public 2010, avec Oh Boy !) et celle de Ludovic Fouquet qui explore sur les plateaux de théâtre, dans les musées et sur les scènes rock la relation entre le corps et l’image. Les photographies d’un lac de sel en Arizona de Krista Boggs se mêlent sur le plateau et servent de support au récit.
La scaphandrière : Pierre, quatorze ans et sa sœur aînée Philomène vivent auprès du lac de pêcheurs de perles qui a englouti leur père, puis leur mère. Un lac d’ivresse, promesse de toutes les richesses. Pour assurer leur survie, Philomène devient cueilleuse de perles rouges et chercheuse de trésors d’épaves. Mais bientôt, la jeune fille est à son tour enivrée par ses expériences sous-marines et disparaît. Pierre et ses amis inventeront une machine-scaphandre pour tenter de la retrouver…
L’amour fraternel, l’amitié, l’estime de soi sont autant de thèmes universels qui se mêlent de façon ambivalente en chacun de nous. (…) la langue de Daniel Danis nous transporte dans un monde imaginaire, mais c’est aussi un regard dur posé surie monde d’aujourd’hui. Quel rapport peut-on entrettnir ovec lui lorsque l’on perd ses repères ?Comment grandir, se construire dons ce monde? Quelle nécessaire légèreté faut-il garder, par l’humour, par le rêve… Olivier Letellier – metteur en scène
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