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Orchestre de Chambéry et de Savoie

François-René DUCHABLE est né en 1952. Premier prix au Conservatoire National Supèrieur de Musique de Paris à 13 ans. En 1973 Yves DANDELOT le présente à sa Fondation Schneider, et le jeune artiste obtient le Prix de cette Fondation qui lui offre un récital à la salie Gaveau. Lee critiques exceptionnelles écrites après le concert dans les journaux parisiens attirent sur lui l’attention d’Arthur RUBENSTEIN. François-René DUCHABLE joue joue surtout en France et c’est surtout depuis sa rencontre avec François REICHENBACH que la télévision le fait connaitre d’un très vaste public. En 1980, il a rencontré Herbert Von KARAJAN qui l’a auditionné et l’a trouvé si extraordinaire qu’il l’a immédiatement engagé à jouer avec la Philarmonie de Berlin aux Festivals de Salzbourg, Lucerne et Berlin.

Au programme : J.S. BACH Ricercare à 6 voix extrait de l’offrande musicale / Concerto en mi majeur pour violon / Concerto en fa mineur pour piano et cordes / W.A. MOZART Concerto en la majeur K 488 pour piano et orchestre.

MIGUEL ANGEL ESTRELLA

Les poignets tordus dans le dos, les pieds loin du sol, pendu, le pianiste tout au long de la séance de torture fait jouer ses doigts, pensant au jour où peut-être, s’il survit, il retrouvera l’usage de ses mains et de son clavier. Plus tard, dans l’isolement le plus complet, prisonnier perdu et anonyme, il se remémore mesure par mesure telle œuvre de Bach ou telle sonate de Beethoven, reconstruisant phrase à phrase la musique qui, souvenir d’un passé si proche et disparu, pour l’instant l’empêche de mourir. Cela dure plus de deux mois. Un jour ce prisonnier, transféré dans la prison centrale du pays, rencontre à nouveau des hommes, prisonnier comme lui. Aussitôt il veut par tous les moyens leur faire partager ce qu’il a de plus précieux : la musique ! Mais les gardiens lui disent : « A quoi bon ! Plus jamais tu ne sera un homme libre, pus jamais tu sera un artiste, un pianiste, plus jamais non plus tu ne sera un amant, ni un père ». Un jour pourtant les prisonniers entendent parler d’un pays dans ce même continent où souffle un nouveau vent de liberté, et le prisonnier pianiste se jure à lui même que s’il sort de prison, il ira donner son premier concert à l’homme à nouveau libre dans se pays là.

C’est une histoire vraie, c’est celle de Miguel Angel ESTRELLA. Et ce récital a eu lieu à Managha, Capitale du Nicaragua, le 24 octobre 1981. Miguel Angel Estrella retrouvait donc en même temps, la terre d’Amérique latine et le récital public.  Né en 1937, en Argentine, Miguel Angel ESTRELLA a été l’élève des plus grands maitre de son pays puis, boursier du Gouvernement Français, il a poursuivi pendant plusieurs années ses études planistiques et musicales à Paris auprès de Marguerite Long, Yvonne Loriot et surtout, Nadia Boulanger qui l’a considéré comme l’un de ses élèves les plus attachants.

MUSIQUE QUINTETTE DE CUIVRES

Guy Touvron a été mon élève au Conservatoire National de Musique de Paris. Depuis, j’observe avec intérêt et fierté les remarqua-bles qualités qui lui ont permis d’obtenir de nombreux prix, tant en France qu’à l’étranger. Aujourd’hui, il est pour moi l’exemple de l’artiste « complet », réunissant une prodigieuse technique, une pré-sence exceptionnelle, mais surtout une grande intelligence dans son analyse des oeuvres et une musicalité incomparable. Je lui sais gré de maintenir la tradition de qualité et de parfection pour l’instrument auquel j’ai consacré ma vie.
Maurice André

Guy Touvron s’est déjà produit avec de nombreux orchestres symphoniques : Radio Bavaroise, Mozarteum Salzburg, Philharmonique de Lyon, de Lille, de Nice, des Pays de la Loire, de I’lle-de-France et avec des orchestres de chambre prestigieux : English Chamber Orchester, Festival String de Lucerne, Orchestre Slovaque de Bratislava, Orchestre de Tokio, Ensemble Instrumental de France, Karl Munchinger, Karl Richter, Orchestre de Chambre Polonais, Bernard Thomas, P. Kuentz, J.-F. Paillard, etc. Il est depuis 1974 professeur au Conservatoire National de Lyon. Il fut successivement : de 1969 à 1972 soliste à l’Opéra de Lyon, de 1972 à 1975 soliste à Orchestre Philharmonique de Radio-France, avant d’entamer une carrière de soliste international.

Au programme
1ère partie :
Battle suite, de Samuel Scheidt
Suite, d’Edouard Grieg
Fugue en sol mineur, de Jean-Sébastien Bach
2e partie :
Symphonie pour cuivres N° 2, de Victor Ewald
Pop suite en 3 mouvements, d’Arthur Frackenpohl
Deux Ragtimes, de Scott Joplin

ORCHESTRE Jean-François PAILLARD

Fondé il y a 25 ans par le chef et musicologue Jean-Francois PAILLARD, L’ORCHESTRE DE CHAMBRE JEAN-FRANCOIS PAILLARD a joué dès l’origine, un rôle déterminant pour la résurrection de la musique des 17e et 18e siècles, qui occupe toujours une place privilégiée dans ses programmes. Mais la musique moderne et contemporaine, aussi bien que les pièces maitresses pour cordes du 19e siècle, lui sont devenues familières également. L’Ensemble est subventionné par le Gouvernement Français pour 35 concerts donnés annuellement en France. En outre, il se produit dans les Festivals et les lieux de concerts les plus importants, tant en France qu’à l’étranger. L’orchestre est composé de 12 musiciens sevèrement sélectionnés. II donne plus de 100 concerts par an. Il a enregistré environ 250 disque qui lui ont valu 20 Grands Prix Internationaux. Il apparaît fréquemment à la Télévision.

Au programme :
J.S. BACH / concerto pour violon en ni majeur BMW 1042. Soliste : Gérard JARRY.
W.A. MOZART / concerto pour piano en mi bémol majeur K.449. Soliste : Ferline STUDI.
A. DVORAK / sérénade pour cordes opus 22 en mi majeur

LA PASSION SELON SAINT-JEAN

Le rite romain comporte, au moment de la semaine sainte, la récitation solennelle de la passion : le jour des Rameaux, on dit celle de Saint-Matthieu, le mardi suivant celle selon Saint-Marc, le mercredi, celle selon Saint-Luc, le vendredi saint, celle selon Saint-Jean. Après les passions des musiciens polyphonistes (Lassus, Victoria. Guerrera, W. Byrd) ne comportant que du plainchant et des polyphonies à 4 ou 5 voix, que certains musicologues appellent des passions-motets, le genre est illustré par les compositions du musicien allemand Schütz, dans lesquelles on peut lire les prémisses des chefs-d’oeuvre de J.S. Bach qui, au siècle suivant, mar-queront à la fois l’apogée et le déclin brutal du genre, rapidement abandonné par les compositeurs après la mort de Bach. La Passion selon Saint-Jean, de Jean-Sébastien Bach, fut composée en 1723 et exécutée pour la première fols en l’église Saint-Nicolas de Leipzig le vendredi saint de l’année 1724. On pourra l’entendre ce jour à l’Eglise Saint-François-de-Sales, interprétée à un très haut niveau par la Chorale Bach de Bonn et l’Ensemble Instrumental de Rhénanie.

ENSEMBLE PRO ARTE DE MUNICH

ENSEMBLE PRO ARTE DE MUNICH
AU PROGRAMME ŒUVRES DE COUPERIN · VIVALDI · BACH · SCHUBERT