Le blues est vivant. Sa capitale est Chicago et ses chantres innombrables depuis qu’à la fin de la 1ère Guerre Mondiale nombre de chanteurs de blues « rural » des campagnes du Sud des USA remontèrent vers les villes du Nord. Quelques-uns des meilleurs représentants de la nouvelle génération du blues « urbain » nous font pénétrer dans un autre monde : le blues des villes est plus lourd, plus accablé. Privés de la terre et du soleil les Noirs font moins confiance au Sauveur qu’à l’alcool.