Avec sa bonne tête d’auguste et de clown malheureux qui a toujours un sourire à revendre, Rufus nous embobine comme des gosses, avec des histoires sans queue ni tête.
On dirait qu’il invente tout ça, au gré de sa fantaisie, comme ça lui passe par la tête. Il raconterait n’importe quoi pour nous faire rire. Et ça marche ! Il n’y a que lui pour dire des trucs pareil !
La phrase la plus banale prend, avec son air désolé de Pierrot triste qui n’a pas eu le temps de se maquiller, des proportions comiques inattendues. Et il tient bon la rampe, Rufus, pendant deux bonnes heures, sans souffler.
pendant tout le spectacle, il parle d’un entr’acte qui ne viendra jamais. Rideau. Déjà fini ? On n’a pas vu le temps passer. Bravo.
José Barthomeuf / Le Parisien