Imaginez cinq chanteurs, cinq voix puissantes, dans des registres différents, chantant a-capella un répertoire varié où l’on reconnaît les œuvres de Sting ou de Prince. Ils savent tout faire, en effet, les Flying Pickets. Chanter et danser, chanter et puis rire, avec un bonheur particulièrement communicatif. Ces cinq compères venus d’Angleterre chantent comme dix. Cinq voix d’hommes blanches et noires, superbes. D’une voix monte une basse bien timbrée, d’une autre des cymbales légères, un solo de saxo ou le hurlement du vent.
Chacun est un orchestre à lui tout seul, et ensemble ils emplissent la scène, l’arpentant en rythme, jouant la comédie, se faisant des blagues entre eux. On ne peut résister à leurs bouilles rigolardes, à leur invitation permanente à la fête. Et ils parviennent à cet exploit de réconcilier humour et musique, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Dès leurs débuts en 1983 les Flying Pickets, le premier groupe Européen de chant a-capella, n’ont pas arrêté de sillonner le monde, du sud de l’Australie aux bords du cercle polaire en Finlande.
Le nouvel album The Warning contient un mélange de chansons pop arrangées dans le style classique des Pickets et de nouvelles compositions originales.
Le groupe se compose de Gary Howard, Hereward Kaye, Nick Godfey, Ricky Paine et Michel Henry.