Madeleine Novarina et le surréalisme

La rétrospective des peintures de Madeleine Novarina est la première réalisée depuis son décès en novembre 1991. Pour révéler au public la richesse de sa vie intérieure et l’éclat de son aventure picturale, Thonon, sa ville natale, avant Paris où elle a longtemps résidé, a tenu à célébrer sa mémoire et à faire apprécier l’originalité de ses travaux. Travaux que l’on retrouve dans le livre qu’a publié récemment son mari, l’écrivain Sarane Alexandrian.
Nous présentons dans la galerie un choix significatif de ses oeuvres dans les deux périodes principales de son évolution : sa période surréaliste comprenant les grandes gouaches fantastiques de ses débuts, qui provoquèrent entre autres l’enthousiasme d’André Breton, ainsi que ses encres, encore plus étonnantes ; sa seconde période, celle de ses « patchworks », tableaux à l’huile qui montrent comment elle a pu dépasser le surréalisme sans le renier.
A cette rétrospective sont associées des oeuvres de quelques-uns de ses très proches amis surréalistes, Victor Brauner, Jacques Hérold, William Chattaway et Michel Herz, ainsi que son cousin Constant Rey-Millet.