Ami de toujours de Michel Petrucciani, Aldo Romano est désormais rentré dans le cercle très fermé des musiciens de jazz. Pourtant rien ne le destinait à la musique. Pour un fils d’immigrés italiens, travailler sur un chantier aurait pu être la voie naturelle. Mais à quatorze ans, Aldo est bouleversé par un disque d’Art Blakey. À dix-neuf ans, après deux années de batterie, il obtient ses premiers engagements. Nous sommes en 1960, époque mythique qui permet toutes les rencontres. Trois seront décisives : Don Cherry, Carla Bley avec qui il apprend à jouer des couleurs et des climats et Keith Jarrett. Aldo Romano s’est illustré dans tous les idiomes du jazz, du New Orleans au jazz rock. Pas si courant…
Et toujours avec élégance et liberté « la musique, c’est ce qui me permet de rester fidèle à une destination première, la liberté« . Avec l’ensemble Palatino, c’est un véritable carré d’as qu’il nous offre, flamboyant et inspiré. Entre émotion et connivence.
Aldo Romano
Palatioo
Distribution
Aldo Romano : batterie Glenn Ferris, trombone Michel Benito, contrebasse Paolo Fresu, clarinette |