Béatrice Massin revisite tout le vocabulaire de la danse baroque à travers menuets, sarabandes, gavottes ou passacailles, dépassant les contraintes de temps et de mode, et instaure un dialogue de plaisir entre la musique et la danse. Sobriété du décor, costumes aux couleurs chaudes, épurés, stylisés dans l’esprit du 17e siècle mais débarrassés des fanfreluches et des guipures pour ne laisser que le mouvement des corps.
La danse est un complément, une prolongation de cette musique de Bach, qui est mouvement.
Entre deux morceaux, le silence. Et sur le sol rouge, éclatant, conçu pour devenir sous les pieds des danseurs un instrument de musique laissant sonner les glissés, les tombés, les frottés spécifiques à la danse baroque, le seul bruit des pas. Expression sublimée d’une époque où « La belle danse », comme on la qualifiait, était le fleuron d’un ensemble de disciplines artistiques qui toutes se mariaient -danse, théâtre, musique- pour donner à la culture de cour française un lustre inégalé.
Que ma joie demeure
Distribution
Cie Fêtes Galantes Chorégraphie : Béatrice Massin Musique : Jean-Sébastien Bach Avec : Béatrice Aubert, Sarah Berreby, David Berring, Laura Brembilla, Mikaël Cadiou, Olivier Collin, Laurent Crespon, Jean-Marc Piquemal, Stéphanie Pons, Gudrun Skamletz Costumes : Dominique Fabrègue assistée de Laurence Alquier et Camille Hardy Lumières : Rémi Nicolas Son : Paul Riquet Régie générale : Evelyne Rubert |