Alex Beaupain
Révélé par les compositions de la bande originale du film Chansons d’amour de Christophe Honoré, présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, Alex Beaupain n’est pourtant pas un débutant Compositeur de musiques de films (Dans Paris, Dix-sept fois Cécile Cassard, Qui a tué Bambi ?, Un an), il est aussi auteur-compositeur interprète. On retrouve d’ailleurs dans le film certaines chansons de son album Garçon d’honneur.
Daho, Souchon, Renaud, les Smiths, Murat, Chamfort … Autant de noms qui ont accompagné Alex Beaupain tout au long de sa jeunesse et dont il a su se défaire pour inventer son propre style. Enrobées dans une pop suave et servies par une voix sensuelle au timbre un peu félin, ses chansons évoquent la mélancolie, la rêverie, l’amour, la contemplation. Et s’il souhaite des textes d’une belle tenue, il compose, comme il l’explique, toujours la musique d’abord: Je trouve qu’on met le texte trop en avant dans la chanson française. Je mets beaucoup de temps à trouver la bonne musique, et puis j’écris le texte assez vite. J’ai quand même, au départ, l’idée du thème que je vais aborder. Mais si l’écriture devient laborieuse, c’est qu’elle n’est pas intéressante. Alors, j’abandonne.
Alexis HK
Romantique, parfois rétro, le répertoire original d’Alexis HK, que vous avez découvert lors de la présentation de saison en juin, est décalé et truffé de jeux de mots pétillants. Il nous plonge dans l’ambiance des
cabarets ou des petits bars parisiens. Peuplé de personnages saugrenus et attendrissants, son univers atypique ressemble un peu à celui des brèves de comptoir. Les histoires racontées sont les siennes peut-être, les gens décrits, sont ceux à qui il serre la main dans la rue et les histoires d’amours tendres et drôles sont les nôtres.
S’il puise ses influences chez Brel, Brassens, Arthur H entre autres, Alexis HK est avant tout un conteur. Il excelle dans la création de petits univers fragiles qui contiennent pourtant quelque chose d’universel que chacun peut s’approprier. Absurdes, belles ou comiques, ses histoires se balancent sur fond d’accordéon, de valses, ou de musiques tziganes.française (il invitait Bénabar en première partie), il interprète des textes espiègles, parfois grinçants, entre poésie et chanson réaliste. Son deuxième Cd en solo, Soyons classe, est comme lui jovial et convivial.
