Seconde soirée de la saison consacrée aux Concertos pour piano de Beethoven. Après le pianiste écossais Steven Osborne en novembre, La Grange ou Lac accueille un autre spécialiste du compositeur allemand, François-Frédéric Guy. On ne présente plus ce grand pianiste, français, connaisseur incontesté de Beethoven, notamment à travers l’intégrale de la musique pour violoncelle et piano qu’il a enregistrée avec Anne Gastinel, et les 5 concertos pour piano avec l’Orchestre Philharmonique de Radio Fronce. Ce soir, François-Frédéric Guy interprète avec l’Orchestre des Pays de Savoie le second concerto en si bémol, concerto qui en rappelle ou souvenir de Mozart dans son écriture.
Après l’extraordinaire audace du Sacre du Printemps, Stravinsky opère avec le Concerto en ré un retour au sentiment tonal qui avait été précédemment mis en pièces par Schoenberg et ses disciples.
On classerait volontiers la Cinquième Symphonie en si bémol de Schubert au chapitre de la musique de chambre. Mais sous le masque de la simplicité, une vraie science de l’instrumentation parle directement au cœur. Quatre mouvements classiques : un allegro débordant de joie après quatre mesures d’introduction, un andante con moto sur un rythme berceur à 6/8, un menuet et son trio de forme de laendler un peu naïf, un allegro vivace en guise d’adieu aux créations de l’adolescence.
lgor Stravinsky Concerto en ré pour cordes
Ludwig Vun Beethoven Concerto pour piano n°2 opus 19 en si bémol Majeur
Franz Shubert 5e Symphonie en si bémol Majeur D. 485