Avec des mots, des notes de musique tout droit sorties d’un violoncelle et des gestes empreints de dynamisme, les deux complices de ce spectacle se fraient un chemin à travers des histoires de souris pour parler de la place de l’art dans nos sociétés, de l’origine et de la fin des choses, de la nécessité du rêve et de l’utilité de faire des provisions pour l’hiver… Un sakakoua (un sac à quoi ?) est sac pour les couleurs du vent et un sac pour le bruit des nuages. Un sac pour l’école et un sac pour faire les courses. Un sac pour l’origine du monde et un sac pour mélanger les contes… Des souris nichant dans un mur se préparent pour l’hiver et courent partout pour remplir leur nid de réserves. L’une d’entre elles, Musette, fait son travail, certes, mais aussi baye aux corneilles, regarde le ciel, dit qu’elle collecte dans son sac l’odeur du temps et les goûts d’ailleurs…
