Mozart selon Zygel
Le concert alterne mouvements du Nannerl Septet interprétés par l’Orchestre des Pays de Savoie et improvisations de Jean-François Zygel au piano, sur les thèmes entendus mais aussi sur d’autres thèmes de Mozart. Avec sa verve bien connue, le présentateur – acteur – musicien de La Boîte à musique de France 2 donne au public quelques clés d’écoute et lui fait partager ce qui le touche dans la musique de Mozart.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Divertimento n° 11 en ré K 251 « Nannerl Septet »
Improvisations au piano de Jean-François Zygel
Amérique Belle Epoque
Plus qu’un pont, c’est un boulevard que les musiciens français ont lancé vers l’Amérique au 20e siècle. Et quand Darius Milhaud, ancien attaché d’ambassade, fait chanter le Brésil, avec l’aide discrète de Jean Cocteau, c’est naturellement le Carnaval de Rio qui lui donne la couleur d’une belle association France-Amérique. Le fruit en est ce Bœuf sur le toit dont le surréalisme garde un parfum secrètement parisien malgré tous ces airs de tangos, maxixes, sambas, rumbas, congas, fados. Retour à la vieille Europe avec une manière américaine, en l’occurrence celle de Leonard Bernstein, qui puise chez Platon les personnages de son œuvre mythique Le Banquet. Amérique encore avec cette Quiet City. Et l’on se tromperait en pensant rentrer en France avec le merveilleux Concerto en sol de Maurice Ravel, car en réalité c’est Serge Koussevitzky avec l’Orchestre de Boston qui est à l’origine de sa commande. Dans cette œuvre teintée de nuances jazz, Ravel nous rappelle la nature de son concerto. On ne peut mieux définir l’œuvre, sinon en précisant quand même la tendresse et un rien de gravité dans l’adagio assai.
Darius Milhaud (1892-1974) – Le Bœuf sur le Toit opus 58 (1919)
Leonard Bernstein (1918-1990) – Sérénade pour violon solo, cordes, harpe et percussions d’après Le Banquet de Platon (1954)
Aaron Copland (1900-1990) – Quiet City, pour trompette, cor anglais et orchestre à cordes (1940)
Maurice Ravel (1875-1937) – Concerto pour piano et orchestre en sol majeur (1929‐1930)