C’est la vie, la vie qui galope partout dans l’œuvre de François Morel. La vie qui cavale tout au long de son dernier spectacle. La vie, la sienne, la nôtre, celle de ses grands-parents ou de notre voisin de palier, atrabilaire ou charitable. C’est clair désormais, cristallin, limpide… Voilà pourquoi on l’aime, François Morel, c’est simplement qu’il nous la rend un peu plus jolie, la vie.
« Raconter des histoires, encore et toujours.
Qu’est ce que je peux faire d’autre ? Je ne sais pas quoi faire d’autre…
Ce serait le spectacle qui viendrait juste après la fin du monde.
Raconter des histoires, mais cette fois-ci en chansons. Plaisir de la musique et surtout des musiciens. Antoine Sahler, harmonisateur en chef, accompagné de Sophie Alour ou Tullia Morand, Muriel Gastebois et Amos Mah. On ne change pas une équipe qui gagne (à être connue). Traquer l’émotion toujours et sans répit. La voix d’Amalia, une valse sentimentale, une vieille dame sur un banc philosophe, le temps de reprendre sa respiration…
Chanter, rire, pleurer, se consoler.
Juliette dirigerait les opérations avec le sérieux d’une Générale d’Artillerie dans un bac à sable. On ne change pas une équipe qui gagne (du temps) à se connaître. »
François Morel