C’est le printemps. La nature se dessine, toute simple. Elle s’offre à nous, éphémère, fragile, nécessaire. Un œuf se craquelle et… Oh, une chenille ! Et après ? Après, il y a encore l’été, l’automne, l’hiver… Et après ? Après… Après…
Les deux comédiens marionnettistes dessinent et manipulent au rythme des saisons. Ils sont accompagnés par les harmonies de Julien Israelian qui entament un dialogue avec Les Quatre Saisons de Vivaldi, suggérant ainsi une continuité, une empreinte laissée, au-delà du souvenir. Accueillant dessins en direct, images rétroprojetées, marionnettes d’ombre et en volume, le papier s’illumine, se teinte, se froisse et parfois se déchire. À l’image de la chrysalide, il est l’espace des saisons, de la transformation. Après l’hiver est une célébration du cycle de la vie et une ode poétique à la découverte de l’inconnu. Si, pour continuer à grandir, il fallait s’aider de la force de l’orage ? Si, pour se transformer, il fallait accepter de tout quitter pour aller vers un autre ailleurs ?