L’œuvre d’art comme rempart face à la violence et à la folie des hommes. Voilà une représentation théâtrale pas comme les autres. En entrant dans la salle, les spectateurs découvrent sur la scène une installation d’art contemporain monumentale. À peine les lumières s’éteignent que le gros cube se met en mouvement, s’ouvre comme par magie et livre une histoire. Celle de deux amoureux fous : Camille, française, étudiante en médecine, et Hans, allemand, fils aîné d’un célèbre marchand d’art de Berlin. Nous sommes en 1913, à la veille d’une Grande Guerre qui va tout éclater, le monde comme le destin de nos deux amants que le conflit va séparer. Seule résistance, leur passion commune pour l’art qui pourrait, espèrent-ils, les réunir au milieu des bouleversements du monde. Camille nous invite à suivre, grâce à un dispositif d’art numérique étonnant mêlant Vjing (mixage de vidéo en direct) et immersion sonore, le destin de deux êtres qui tenteront de s’opposer à la fureur par la force d’un trait, d’une image, d’une peinture, d’un poème. L’absolue nécessité de l’art.
