Il est loin le temps où l’accordéon était cantonné aux seuls bals populaires. C’est aujourd’hui avec Vincent Peirani qu’il faut compter pour se faire une idée des multiples genres auxquels se prête ce « petit orchestre à lui tout seul ». Celui qui a débuté en jouant Deep Purple à l’accordéon est devenu un musicien de jazz des plus éclectiques, se baladant sur les terres de la chanson française, du classique, du tango, de la pop, ou encore de la musique de film, participant à une trentaine d’enregistrements allant notamment de la chanteuse Youn Sun Nah à Laurent Korcia, Bénabar, Roberto Alagna, Stromae.
Après le succès de son album Living Being, Vincent Peirani présente sur scène l’élégant Living Being II – Night Walker, le second opus de son quintet éponyme qu’il voit comme un « Chamber Rock Music Orchestra ». Sa vision musicale aventureuse et cosmopolite, il la partage avec de vieux copains, le saxophoniste Emile Parisien, le claviériste Tony Paeleman, le guitariste et bassiste Julien Herné et le batteur Yoann Serra, tous amoureux de l’œuvre de Led Zeppelin. À son univers coloré et magique, il intègre des accents rock inspirés par quelques thèmes de Led Zep comme le morceau Kashmir to Heaven, et aussi l’aria What Power Art Thou, issue de l’opéra Le Roi Arthur d’Henry Purcell, ou encore cette émouvante reprise de Bang Bang de Sonny Bono qui nous tirerait bien une petite larme.