L’École des maris : Quand deux visions de la vie conjugale et de la place de chacun des époux se confrontent. De Molière aux débats actuels, le sujet est intarissable…
À la mort de leur père, Léonor et Isabelle, deux soeurs orphelines, se voient confiées à deux frères, Ariste et Sganarelle. Ces derniers sont chargés par contrat de les élever, de les éduquer et enfin de les épouser ou d’en disposer. Léonor et Isabelle deviennent ainsi les pupilles de ces deux frères d’âge mûr aux conceptions différentes. Ariste prend le parti de la tolérance et de la confiance en espérant remporter le coeur de Léonor. Sganarelle, de son côté, épie les moindres agissements d’Isabelle, l’enferme, voire la séquestre. Bien évidemment, Isabelle tombe amoureuse de Valère, un jeune voisin, et va trouver en lui toutes les ressources pour échapper au despote et rejoindre son amant. Avec une scénographie s’inspirant du Kamishibaï japonais, sorte de théâtre ambulant où les artistes donnent à voir tous les espaces de l’intrigue, Alain Batis transporte L’École des maris, cette farce de Molière dans une actualité toute brûlante et questionne les notions de domination et de libre arbitre dans la relation femme/homme d’aujourd’hui.