Objet chantant de plus en plus identifié, Oldelaf jongle avec le doux-amer, le rire franc et l’humour noir.
Compositeur, chanteur, musicien, humoriste, chroniqueur, Oldelaf ne manque pas de cordes à son arc pour cibler les tracas et les joies de notre époque. Et il fait mouche. Depuis plus de 20 ans, son public de fidèles ne cesse de grandir. Même sans le barnum médiatique habituel, ses albums et concerts se partagent à grandes brassées. Il faut dire que son observation méticuleuse et décalée de notre quotidien parle à tous. En 2011, il sort La Tristitude. Cette chanson si drôle, mélange de tristesse et de solitude, fait référence avec pas loin de 2 millions de vues sur Youtube. À chacune de ses productions, Oldelaf illustre son talent de commentateur de la vie de tous les jours : la boulimie ordinaire, la tromperie révélée, le sourire du bonheur, l’amour contemplatif. Ses chansons douces-amères, à l’éternel second degré, flirtent parfois avec le sketch. Sans doute là son amour inconditionnel pour le café-théâtre et le burlesque. Il sort cette année son 4e album, L’Aventure. Un album composé et enregistré en traversant la France à bord de son camping-car, les yeux grands ouverts, les oreilles en alerte. Tout un monde qu’il porte sur la scène avec sa tribu de musiciens facétieux.
Oldelaf excelle à composer des mélodies qui vous restent en tête et possède un bien joli tour de main pour fixer, comme sur une photographie, nos travers, nos penchants, nos désirs et nos frustrations. – Paul Benkimoun, Le Monde
