Amour maternel, amour adultère, amour secret… Un vaudeville signé Cocteau, porté par deux grands acteurs du théâtre d’aujourd’hui, Muriel Mayette-Holtz et Charles Berling.
Dans un grand appartement parisien, Yvonne, 45 ans, ne peut se résoudre à voir son fils, Michel, la quitter. Elle et Georges, son mari, vivent aux crochets de Léo, la sœur d’Yvonne. Michel est l’enfant choyé de cette étrange « roulotte » qui semble avancer à l’écart du monde. Yvonne idolâtre son fils jusqu’à en oublier son mari. Elle s’oublierait elle-même si elle ne devait pas s’occuper de son traitement à l’insuline. Lorsque Michel découche pour la première fois, c’est pour avouer à sa mère qu’il aime Madeleine, une jeune femme qu’il souhaiterait lui présenter. Jalouse et exclusive, Yvonne finit par capituler devant le chagrin de son fils. On découvre entre-temps que Madeleine a déjà un « vieil amant » avec lequel elle veut rompre, et qui n’est autre que Georges, le père de Michel.
Avec Les Parents terribles, Cocteau dresse le terrible portrait des ravages que produit le sentiment universel de l’amour. Sans concession, sans compromis, il dissèque ces corps gangrénés, atrophiés par cette maladie qui, parfois, s’appelle l’amour…