Même les lions : Victor est petit, trop petit. Alors il décide de se réfugier dans une grande boîte en carton. Adèle, quant à elle, celle qui dépasse tout le monde, se recroqueville dans une petite boîte en carton. Un jour, au hasard des couloirs, Adèle et Victor se heurtent l’un l’autre. Pour vivre cette rencontre, ils vont devoir ouvrir leur carton à l’autre pour découvrir qui ils sont véritablement, au-delà de cette apparence fabriquée de toutes pièces. Depuis l’intérieur d’un carton, on est tranquille, encore un peu enfant au-dedans et déjà tellement adulte au-dehors. L’inventif théâtre « cinémarionnettique » de Traversant 3 aborde le temps si fragile de l’adolescence, où l’on hésite à se comporter comme un enfant et à vouloir être considéré comme un adulte.