Ce magnifique ensemble réunit la jeune et brillante violoniste russe Liana Gourdjia, saluée par la critique pour « sa sonorité étonnamment pure, son sens artistique et son lyrisme enchanteur », le pianiste russe Peter Laul, impressionnant par la palette variée de ses talents et son immense répertoire de soliste ou de chambriste et Marc Coppey, l’un des violoncellistes les plus en vue de sa génération. Remarqué par Yehudi Menuhin et Mstislav Rostropovitch qui l’invite au Festival d’Evian, Marc Coppey déploie une carrière prestigieuse de soliste sous la direction d’Emmanuel Krivine, Rafael Frühbeck de Burgos, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus… Gilles Maccassar de Télérama ne cache pas son enthousiasme : “Conciliant geste chorégraphique et parole rhétorique, robustesse terrienne et lévitation spirituelle, le jeu de Marc Coppey déborde d’une vitalité jubilante.”
Dans le Trio en ut majeur K. 548 composé par Mozart en 1788, tous les instruments exposent à l’unisson un premier motif qui semble tout droit sorti des Noces de Figaro.
Vaste morceau en quatre mouvements datant de 1881, le Trio en sol mineur de Chausson, est la première des quatre grandes pages de musique de chambre laissées par le compositeur. A une époque où le goût du public s’oriente ostensiblement vers l’opéra ou le ballet, le fait qu’une jeune étudiant du Conservatoire ait abordé avec tant de talent le genre moins facile de la musique de chambre, ne peut que provoquer l’admiration.
Le Trio n° 2 en si bémol majeur, composé en 1817, ne fut jamais publié ni joué du vivant de Schubert mais connut un succès mondial suite notamment à la sortie du fi lm Barry Lyndon de Stanley Kubrick.
Wolfgang Amadeus Mozart Trio en Ut Majeur K. 548
Ernest Chausson Trio en sol mineur
Franz Schubert Trio no 2 en Mi bémol Majeur