François Veyrunes emporte danseurs et spectateurs dans leurs résonances intimes avec le monde du vivant, dans une chorégraphie sensuelle, céleste et engagée.
Hypnotiques et envoûtants, comme si le temps ralentissait, des tableaux vivants nous invitent à lâcher prise. Des corps jouent des poids et contrepoids, s’élèvent à l’horizontale entre ciel et terre, défiant toutes les lois de l’équilibre. Comme une sensation d’éternité. Les courses et les marches des sept danseurs, en duos, trios ou en groupe, font place à d’impressionnants retournements des anatomies qui, têtes au sol, se plient avec lenteur et grâce. Avec des sons collectés dans la nature et la musique sublime d’Arvo Pärt, Résonance nous incite à nous reconnecter à nos espaces intérieurs, à oublier ce monde qui court sans cesse, inexorablement. Le chorégraphe François Veyrunes poursuit sa trilogie Humain trop humain et explore avec ce second volet, la question du sacré, de l’invisible, de toutes les formes du vivant. Sensuelle, charnelle et engagée, la danse de François Veyrunes est un voyage cosmologique, une invitation à braver l’inconnu et les peurs pour, peut-être, mieux nous réconcilier avec l’humanité.
PRESSE
Résonance interroge les relations humaines en s’appuyant sur la gravité. Au cœur de tableaux d’une grande beauté, les danseurs impressionnent par leur engagement, leur maîtrise du langage si particulier de François Veyrunes. – Delphine Baffour, La Terrasse
Corps en fusion, corps fusionnels, corps esseulés à l’image du monde où les solitudes sont exacerbées, Résonancetente de remettre un peu d’humanité dans les relations avec les autres. La verticalité, même inversée, du mouvement rime avec dignité. – Marie-José Sirach, L’Humanité