Miossec retrouve la scène et ses fondamentaux dans le sillage d’un douzième album dépouillé, essentiel. Dans l’épure, comme une évidence.
Voilà presque 30 ans que Miossec fait souffler sa mélancolie bretonne sur la chanson française. Opiniâtre, il creuse le sillon d’un rock sans fioritures ni romantisme : douze albums indispensables, des textes bruts, une sonorité authentique, et ce timbre de voix si particulier. On se souvient de son premier opus, Boire, sorti en 1995, considéré comme l’un des albums novateurs et fondateurs de cette Nouvelle Vague de la scène hexagonale, avec cette production âpre, sans batterie, et cette écriture à l’os, dépouillée. Gréco, Birkin, Bashung, Hallyday, Gardot sont venus puiser dans ce vocabulaire. Comme un retour aux sources, Miossec a publié cette année Simplifier, 10 chansons nécessaires. Il voulait revenir à un certain radicalisme originel, retrouver le squelette des sentiments les plus abrupts, pour faire jaillir, à nouveau, une musique nue, crue, avec une simple boîte à rythmes, des basses et des guitares aussi froides qu’un petit matin blême sous le crachin de Brest. Simple, essentiel, intense, comme le sera sans doute son concert sur la scène du Théâtre Novarina.
PRESSE
Miossec est devenu au fil du temps un artiste indispensable dans le paysage musical français. Ses textes sincères et ses concerts généreux rendent compte d’une personnalité à fleur de peau, entière et exigeante. – Radio France
