LES HABITS NEUFS DU ROI, c’est l’histoire d’un roi qui adorait sa garde-robe. Un jour, deux escrocs arrivent dans son royaume et décident de profiter de ce goût incommensurable pour les belles toilettes. Ils se font alors passer pour d’habiles tisserands capables de fabriquer une étoffe des plus incroyables. Soyeuse et légère à souhait, elle aurait la propriété particulière d’être invisible pour quiconque serait bête ou incapable dans son emploi… Le roi commanda sur le champ de nouveaux habits, ravi de pouvoir distinguer les gens intelligents des imbéciles. Il les paya grassement et les faux artisans se mirent à l’ouvrage en tissant du… vide ! La supercherie peinera à être révélée tant chacun aura la crainte de passer pour l’idiot du royaume…
Tisser du vide, voilà un espace incroyablement chorégraphique ! Yan Raballand s’inspire de ce conte d’Andersen, Les habits neufs de l’empereur, pour croiser et recroiser les fils de la farce. Danse du vide, danse du doute, danse du vent, la partition rythme joyeusement l’espace-temps du récit. Croire ou ne pas croire, petits et grands, faites jouer votre libre arbitre.
« Ce qui a d’abord attiré mon attention c’est la scène du tissage du vide. Des artisans qui travaillent à blanc, la chorégraphie de leurs mains et de leurs corps. A partir de là mon imaginaire s’est mis en route. » Yan Raballand