Le rite romain comporte, au moment de la semaine sainte, la récitation solennelle de la passion : le jour des Rameaux, on dit celle de Saint-Matthieu, le mardi suivant celle selon Saint-Marc, le mercredi, celle selon Saint-Luc, le vendredi saint, celle selon Saint-Jean. Après les passions des musiciens polyphonistes (Lassus, Victoria. Guerrera, W. Byrd) ne comportant que du plainchant et des polyphonies à 4 ou 5 voix, que certains musicologues appellent des passions-motets, le genre est illustré par les compositions du musicien allemand Schütz, dans lesquelles on peut lire les prémisses des chefs-d’oeuvre de J.S. Bach qui, au siècle suivant, mar-queront à la fois l’apogée et le déclin brutal du genre, rapidement abandonné par les compositeurs après la mort de Bach. La Passion selon Saint-Jean, de Jean-Sébastien Bach, fut composée en 1723 et exécutée pour la première fols en l’église Saint-Nicolas de Leipzig le vendredi saint de l’année 1724. On pourra l’entendre ce jour à l’Eglise Saint-François-de-Sales, interprétée à un très haut niveau par la Chorale Bach de Bonn et l’Ensemble Instrumental de Rhénanie.
LA PASSION SELON SAINT-JEAN
Distribution
De Jean-Sébastien BACH Par le Choeur Bach de Bonn et l'Ensemble Instrumental de Rhénanie |