Encore une fois, il sera question d’une quête. Comme si souvent lorsqu’il s’agit des contes. Le Théâtre de Nuit nous donne à voir et à entendre dans La Loba, gardienne des mémoires une histoire riche d’images, d’ambiances sonores, de poésie et de symboles. Un petit groupe de personnes contraint à l’exil traverse le paysage dans le vent chaud et perd peu à peu trace de ses racines. Seul le feu que ces hommes et femmes entretiennent tout au long de la route préserve leur identité et le lien avec leur peuple d’origine. Aux frontières d’un pays froid et couvert de neige, la flamme s’éteint… Une enfant est désignée pour partir en quête du feu auprès de la gardienne des mémoires et restaurer ainsi l’intégrité de son peuple.
Au début du spectacle La Loba, gardienne des mémoires, la scène est quasiment nue. Au fur et à mesure, des écrans émergent, des pans de papiers poussent du sol, se déroulent du plafond. Ces écrans au mouvement à peine perceptible sculptent des espaces, évoquent des paysages qui se métamorphosent. Les corps de la marionnette et celui de la danseuse qui se mêlent aux images, aux personnages et paysages projetés, se glissent tout autour de ces installations. En contrepoint de ces espaces fluides et légers, des installations de métal et de matières brutes servent la dimension rituelle de certains passages du spectacle.
La Loba, gardienne des mémoires
Distribution
Le Théâtre de Nuit Conception, direction artistique, installation, graphisme, lumière : Aurélie Morin Marionnettiste : Aurélie Morin Danseuse : Chloé Attou Scénographie et assistante à la mise en scène : Elise Vigneron Musique : David Morin Objet marionnettiste : Elise Gascoin |