Jony Iliev / À point

Jony Iliev, c’est une voix chaude, parfois cassée qui caresse et dialogue avec le souffle des instruments. Fulgurances harmoniques entre musiques tziganes et mélodies jazz, avec des incursions dans le rock. L’esprit de Goran Bregovic, compositeur fétiche du réalisateur Emir Kusturica, n’est pas loin…

Originaire d’une petite ville proche des frontières macédonienne et yougoslave, Jony Iliev chante avec force et sincérité le blues des migrations, la fascination de l’eldorado américain ou la fierté de son peuple résistant à l’oppression. Accompagné d’une poignée de complices, dont son frère, le flamboyant rossignol de Sofia, au saxophone et à la clarinette, Jony lliev donne une belle idée de l’ambiance nocturne des cabarets de la capitale bulgare.

A. (prononcer A point) déambule dans une chanson fraîche aux mélodies accrocheuses. Guidé par une voix féminine aussi déterminée que fragile quand elle nous parle d’amour, le groupe nous fait tourner la tête sur des airs à la fois entraînants et teintés d’un doux parfum d’amertume. Chanson « pop’ulaire », assurément.