Cristina Branco

Avec sa voix lumineuse, généreuse, et qui parfois se voile, Cristina Branco offre ou fado un retour à la lumière. Égérie d’un nouveau fado, elle appartient à cette jeune génération qui aime changer les codes de la musique. Car si la base de son travail reste le fado traditionnel, et ses hommages vibrants de sincérité à Amalia Rodrigues, elle se nourrit aussi d’influences extérieures, comme le jazz, la musique brésilienne, des textes de Shakespeare ou des poèmes érotiques écrits en portugais. Pleines de mystère et de poésie, d’une émotion vibrante, ses chansons sont des images qui voguent au gré du vent.

Le nouvel album de Cristina Branco, Fado Tango, sorti fin avril dernier, est un voyage entre Paris, Lisbonne et Buenos Aires, avec des titres en portugais bien sûr, mais aussi en français et en espagnol. Enregistré à partir de versets des poètes Manue la de Freitas, Antonio Labo Antunes, Vasco Graça Mauro, Carlos Tê ou encore Miguel Farias, l’album contient également des chansons signées Jacques Brel et Carlos Gardel.