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VINCENT DEDIENNE

S’éloignant de l’autobiographie, Vincent Dedienne présente une imparable galerie de personnages dans un seul en scène épatant, au-dessus de la mêlée.  

Et pourtant il tourne… On pourrait même dire qu’il n’arrête pas. Six films en deux ans, un carnet de bal plein à craquer, des partenaires de légende : Deneuve, Béart, Frot, Casta… Malgré une présence insolente au cinéma, un triomphe sur les planches, Vincent Dedienne trouve encore l’énergie joueuse et joyeuse d’un seul en scène. On connaît l’humoriste cathodique qui ne rate pas une occasion de faire de l’esprit en pointant, à la façon d’un moraliste déchaîné, les travers humains. Dans l’exercice funambulesque du solo, l’acteur laisse entrevoir sa part secrète. C’est ce qui donne à son humour cette qualité très particulière, mélange d’ironie et de douceur, de trivial et de noblesse, de rire et d’émotion déjà à l’œuvre dans son ancien spectacle S’il se passe quelque chose… (joué plus de 400 fois).

C’est un spectacle qui ressemble à la Louisiane, à l’Italie… Il y a des personnages dedans, des jeunes, des vieux, des gentils-comme-tout, des cinglés, des optimistes et des foutus. Des héros et des ordures… Des gens. Tous différents et tous réunis pour Un soir de gala. Leur point commun, c’est que c’est moi qui les joue. A capella. Après avoir fait le tour de mon nombril dans mon précédent spectacle, j’ai décidé de tourner un peu autour des vôtres… si ça chatouille, tant mieux. P.S : En revanche, il n’y a pas de linge étendu sur la terrasse, et c’est dommage. – VINCENT DEDIENNE 

Les Bulles chorégraphiques

Les Bulles chorégraphiques : une bulle, une chanson, une chorégraphie, Yan Raballand sème ses petites formes, alternant solos, duos et quatuors, dans les ruelles, sur les places, au coeur des sites historiques. Porter la danse là où on ne l’attend pas.  

Suivez ce parcours insolite où chaque bulle a sa propre vie, son parti pris, sa règle du jeu, mais toutes sont reliées par une esthétique. Les bulles chorégraphiques comme une balade de chansons d’amour traversant les âges et les styles, un souvenir nostalgique, une déclaration passionnée, un chagrin d’amour. Des bulles légères, poétiques et fragiles ; des sphères parfaitement gonflées qui peuvent à chaque instant tragiquement éclater. De Léo Ferré à Benjamin Biolay, en passant par Schubert ou encore The Platters et Patachou, Yan Raballand convoque la chanson populaire et imagine ici une réjouissante fantaisie chorégraphique. Laissons-nous prendre par la main pour une promenade atypique destinée à redécouvrir des lieux du patrimoine et de l’espace public, autour d’un sujet vieux comme le monde mais qui, lui aussi, traverse le temps. Habiter ces lieux de mémoire par ces tranches d’histoires d’amour si universelles. 

Les Sea Girls – ANNULÉ

Nos quatre reines du music-hall sont de retour. Mais le débat fait rage sous la plume et la paillette. Un débat citoyen, c’est d’époque… 

Figurez-vous que les Sea Girls veulent prendre le pouvoir musical. Et même un peu plus. Voilà que résonnent les grandes questions. Comment faire changer l’Histoire et rester fidèle à ses idéaux ? L’énergie et l’humour suffiront-ils à gouverner une nation ? Avant même que le rideau se lève, le ton est donné. Le cabaret se transforme en assemblée. Les tracts volent, les mains se lèvent, l’effervescence règne. Nous sommes à l’aube d’une révolution, il faut s’organiser. Dans cette toute nouvelle création, les quatre comédiennes, chanteuses, danseuses, se sont très librement inspirées de L’Assemblée des femmes d’Aristophane. La comédie, écrite il y a 2500 ans, abordait bien des sujets, toujours brûlants d’actualité. Les Sea Girls en offrent aujourd’hui une version pour le moins inédite, et surtout musicale, où le spectateur doit se préparer à tout… Si vous aimez Les Parapluies de Cherbourg, Freddie Mercury, Starmania, Les Who et La Belle Hélène, votez Sea Girls !

Les Bulles chorégraphiques – ANNULÉ

Une bulle, une chanson, une chorégraphie, Yan Raballand sème ses petites formes, alternant solos, duos et quatuors, dans les ruelles, sur les places, au coeur des sites historiques. Porter la danse là où on ne l’attend pas.  

Suivez ce parcours insolite où chaque bulle a sa propre vie, son parti pris, sa règle du jeu, mais toutes sont reliées par une esthétique. Des bulles comme une balade de chansons d’amour traversant les âges et les styles, un souvenir nostalgique, une déclaration passionnée, un chagrin d’amour. Des bulles légères, poétiques et fragiles ; des sphères parfaitement gonflées qui peuvent à chaque instant tragiquement éclater. De Léo Ferré à Benjamin Biolay, en passant par Schubert ou encore The Platters et Patachou, Yan Raballand convoque la chanson populaire et imagine ici une réjouissante fantaisie chorégraphique. Laissons-nous prendre par la main pour une promenade atypique destinée à redécouvrir des lieux du patrimoine et de l’espace public, autour d’un sujet vieux comme le monde mais qui, lui aussi, traverse le temps. Habiter ces lieux de mémoire par ces tranches d’histoires d’amour si universelles. 

Les Sea Girls – ANNULÉ

Nos quatre reines du music-hall Les Sea Girls sont de retour. Mais le débat fait rage sous la plume et la paillette. Un débat citoyen, c’est d’époque… 

Figurez-vous que les Sea Girls veulent prendre le pouvoir musical. Et même un peu plus. Voilà que résonnent les grandes questions. Comment faire changer l’Histoire et rester fidèle à ses idéaux ? L’énergie et l’humour suffiront-ils à gouverner une nation ? Avant même que le rideau se lève, le ton est donné. Le cabaret se transforme en assemblée. Les tracts volent, les mains se lèvent, l’effervescence règne. Nous sommes à l’aube d’une révolution, il faut s’organiser. Dans cette toute nouvelle création, les quatre comédiennes, chanteuses, danseuses, se sont très librement inspirées de L’Assemblée des femmes d’Aristophane. La comédie, écrite il y a 2500 ans, abordait bien des sujets, toujours brûlants d’actualité. Les Sea Girls en offrent aujourd’hui une version pour le moins inédite, et surtout musicale, où le spectateur doit se préparer à tout… Si vous aimez Les Parapluies de Cherbourg, Freddie Mercury, Starmania, Les Who et La Belle Hélène, votez Sea Girls !

Flux

Questionner le passage de l’immobilisme au mouvement, le soulèvement des corps en quête d’un nouvel élan. À l’heure où les portes semblent davantage se fermer, où la peur gagne du terrain, où la société semble se replier sur elle-même, voici la préoccupation du chorégraphe Yan Raballand au moment d’envisager cette nouvelle création, Flux. Il imagine cette pièce comme une délicate alliance entre danse des corps et danse de lumières. Aux mouvements des huit danseurs répondent les trajectoires de six projecteurs automatiques, partenaires vivants d’une respiration commune. Une architecture lumineuse qui traduit la frontière noir/lumière et l’énergie du flux continu.

De l’entrée dans un tunnel, plongée instantanée dans l’obscurité, à sa sortie éblouissante, cette construction lumineuse préalable sert de terrain de jeu à l’écriture chorégraphique. Révéler une alchimie de relation plutôt qu’une juxtaposition, voilà l’endroit et l’idée philosophique que le contrepoint transporte, à travers la rigueur de sa composition et l’attention sensible des interprètes entre eux. Une délicate précision, un espoir dans le rapport humain. 

Le Petit Bain

C’est l’heure du bain ! Qui ne s’est jamais amusé à se faire une barbe blanche, à façonner un iceberg, un nuage, des animaux avec la mousse onctueuse du bain ? Voilà qu’un danseur un peu lutin s’amuse avec cette matière abstraite et fascinante, sculptant la mousse pour créer des masses fragiles, des paysages ou des personnages éphémères. Corps en mouvement, lumières maîtrisées, musique délicate, il n’en faut guère plus pour suggérer des images qui resteront longtemps gravées dans les mémoires. Le terrain de jeu est sans fin pour nos imaginaires.

LES HABITS NEUFS DU ROI

LES HABITS NEUFS DU ROI, c’est l’histoire d’un roi qui adorait sa garde-robe. Un jour, deux escrocs arrivent dans son royaume et décident de profiter de ce goût incommensurable pour les belles toilettes. Ils se font alors passer pour d’habiles tisserands capables de fabriquer une étoffe des plus incroyables. Soyeuse et légère à souhait, elle aurait la propriété particulière d’être invisible pour quiconque serait bête ou incapable dans son emploi… Le roi commanda sur le champ de nouveaux habits, ravi de pouvoir distinguer les gens intelligents des imbéciles. Il les paya grassement et les faux artisans se mirent à l’ouvrage en tissant du… vide ! La supercherie peinera à être révélée tant chacun aura la crainte de passer pour l’idiot du royaume… 

Tisser du vide, voilà un espace incroyablement chorégraphique ! Yan Raballand s’inspire de ce conte d’Andersen, Les habits neufs de l’empereur, pour croiser et recroiser les fils de la farce. Danse du vide, danse du doute, danse du vent, la partition rythme joyeusement l’espace-temps du récit. Croire ou ne pas croire, petits et grands, faites jouer votre libre arbitre. 

« Ce qui a d’abord attiré mon attention c’est la scène du tissage du vide. Des artisans qui travaillent à blanc, la chorégraphie de leurs mains et de leurs corps. A partir de là mon imaginaire s’est mis en route. »  Yan Raballand