On découvre (ou on redécouvre) avec Michèle BERNARD, révélation du Printemps de Bourges 1978, les véritables chansons populaires françaises – « les chansons de rues à crier sur les toits » et l’instrument des baladins de jadis : l’accordéon.
« Une petite bonne femme est arrivée avec son accordéon et l’oeil malicieux, nous a conté des histoires pleines d’images ramassées au bord des routes, sous les ponts ou dans un bar. Michèle BERNARD nous a balancé tout ce qu’elle avait sur le coeur. Entre la déprime et la joie de vivre, elle a fustigé «la bonne conscience facile», elle a fait rire avec Jules «le malheureux fils-pare». Sur des accords de musique populaire, celle qu’on pouvait entendre autrefois au coin des rues, elle a emmené le public dans sa dérive semée de cailloux verts. Dans la brassée de fleurs qu’elle nous offre, il y a aussi des chardons, des herbes au goût acide : Michèle n’a pas trié. C’est prendre ou à laisser. Le public en a redemandé. »
La Nouvelle République – Gilles Bigot
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