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Le petit coiffeur

Dans sa nouvelle création, l’auteur d’Adieu Monsieur Haffmann retrouve la période de la Seconde Guerre mondiale pour éclairer la grande Histoire par la petite, l’histoire qui parle à tous et touche au cœur. 

Juillet 1944. Chartres vient tout juste d’être libérée de l’Occupation allemande. Dans la famille Giraud, on est coiffeur de père en fils, et c’est donc Pierre, un jeune homme sensible et doux, qui a dû reprendre le salon pour hommes de son père, mort dans un camp de travail un an plus tôt. Marie, sa mère, héroïne de la Résistance française, s’occupe quant à elle du salon pour femmes, mais se charge également de rabattre quelques clientes vers son fils, s’adonnant aussi à la peinture d’après modèle. Tout est dans l’ordre des choses jusqu’à ce que Lise, une jeune personne au passé flou, entre dans leur vie… Se rappellent alors à nous des heures sombres que l’Histoire a connues, quand Libération a aussi rimé avec Epuration. Avec sensibilité, humour et délicatesse, Jean-Philippe Daguerre dépeint des personnages forts, bousculés par l’histoire et le destin en marche, et dessine une tranche de vie pleine de tendresse. 

PRESSE  
Un spectacle intelligent et sensible, tragique et drôle. Joué avec cœur et talent. Webthéâtre

Adieu Monsieur Haffmann

Huis clos dans les heures sombres de l’Occupation. Paris, mai 1942 : le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Au bord de la faillite, Monsieur Haffmann, bijoutier juif, propose à son employé Pierre Vigneau de prendre la direction de sa boutique. Sachant que Pierre doit également prendre le risque d’héberger clandestinement son ancien patron dans les murs de la boutique, il accepte mais, stérile et en désir d’enfant, il fait une étrange demande en contrepartie. Monsieur Haffmann ne pourrait-il pas faire un enfant à son épouse ? Ce pacte diabolique entrelacera inexorablement leurs destins, remettant en cause certaines valeurs sacrées et révélant les personnes au coeur d’une période plus que trouble. Feront-ils en sorte « que le courage soit plus fort que la peur », comme veut le croire Joseph ? Avec des personnages bien campés, des dialogues finement ciselés et des retournements de situations où le burlesque aère la tragédie, Jean-Philippe Daguerre signe une pièce percutante, qui mêle intelligemment une tragédie intime à la tension historique et montre des êtres humains qui cherchent à ne pas trop s’abîmer dans un contexte historique difficile où les purs héros sont vraiment rares.